Solution pour financer les achats immobiliers en Thaïlande

Auteur : Thai Property group Publié le 13 octobre 2016
Investir en Asie du Sud-Est

Investir dans l’immobilier en Thaïlande et notamment à Bangkok est l’un des investissements qui ont les plus rapportés dans le monde. L’enquête de Knight Frank évoque ensuite le vin, les diamants, les voitures de collection, l’art.

Qualité des projets, prix attractif, bon environnement juridique. Les étrangers n’hésitent pas à venir pour investir.

Il faut bien saisir les opportunités offertes

C’est un pays à grande vocation touristique certes mais il y existe d’énormes potentialités d’affaires. Notamment dans le secteur immobilier.

La situation économique, toujours en croissance, est stable. Le pays est doté d’un cadre juridique et fiscal attrayant pour les propriétaires immobiliers. Dans certains quartiers résidentiels de Bangkok, la valeur locative atteint 10%.

Une loi votée en 1992 appelée « Condominium Act » donne la possibilité aux étrangers d’acheter un bien immobilier en Thaïlande. Appartements et villas mais dans la limite d’un quota légalement établi.

Les astuces pour acquérir un bien en Thaïlande

Les banques en Thaïlande n’accordent pas de prêts aux acquéreurs étrangers. Même certaines banques en France ne donnent pas de prêt pour acheter un bien immobilier à l’étranger.

La baisse des taux en France booste cependant l’investissement dans la pierre. C’est le moment de négocier un prêt pour acheter en Thaïlande.

Il existe des solutions. Le système financier s’est développé de telle manière à ce qu’un Français propriétaire d’un bien immobilier en France peut acquérir un logement en Thaïlande.

Il existe en France des banques qui acceptent de refinancer un bien à votre possession selon la formule de la mobilisation du patrimoine ou hypothèques déplacées.

Le potentiel acheteur dispose d’un bien en France. Avec une banque qui accepte le prêt pour l’achat d’un bien à l’étranger, Il peut refinancer le bien qu’il possède en profitant de la baisse du taux d’intérêt pour acheter en Thaïlande.

Le refinancement est soumis aux mêmes conditions que le prêt bancaire classique : durée de 3 ans à 20 ans, revenus, hypothèque, âge maximum de 65 ans au terme du prêt, assurance vie, taux d’intérêt en ce moment encore faible. Le prêt peut aller jusqu’à un million d’euros.

En tout cas, l’opération devrait permettre de libérer 80% voire 100% de la valeur de l’hypothèque, montant nécessaire pour effectuer l’acquisition.

Le futur acquéreur peut recourir à d’autres prêts bancaires pour un projet de moins de 75 000 euros. Mais il doit disposer d’un bon apport personnel et de revenus conséquents.

Il existe d’autres sources de financement

Les banques à Singapour, membres du réseau bancaire United Overseas Bank ou UOB mettent à la disposition des acquéreurs étrangers qui désirent acheter en Thaïlande, des prêts bancaires. Aux mêmes conditions que les banques en France. Durée, mensualités, âge maximum de 65 ans. L’emprunteur peut obtenir jusqu’à 35 millions de baths. Le taux d’intérêt est inférieur de 3 points par rapport à celui pratiqués par les banques thaïlandaises. Sachez également que pour accéder à ce prêt, l’emprunteur doit disposer d’un revenu annuel de 65 000 dollars.

L’UOB est présent et bien actif dans cette partie du monde, y compris la Thaïlande. Il faut noter que les expatriés étrangers qui travaillent depuis des années au pays et qui ont des revenus élevé bénéficient d’une faveur exceptionnelle. Certaines banques thaïlandaises leur accordent un prêt immobilier moyennant un apport personnel d’au moins 20% de la valeur du bien.

Les transferts d’argent pour l’achat sont réglementés

Pour une première acquisition, les transferts d’argent pour acheter le bien convoité lorsque le contrat est signé font l’objet d’un contrôle strict notamment dans le cadre des achats réglementés par le Condominium act. Les fonds doivent provenir de l’étranger. Le nom dans le transfert, en devise étrangère (sans aucun risque de change par rapport au revenu), doit être identique au nom qui signe le contrat. Ce transfert d’au moins de 50 000 dollars est lié au remplissage obligatoire d’un formulaire appelé Foreign Echange Transaction Form. Sans ce formulaire, l’acheteur n’accédera pas au statut de propriétaire légal.

Investir en Thaïlande requiert le service de conseiller juridique à la fois anglophone et francophone. En même temps courtier, il connait le secteur de l’immobilier en France et en Thaïlande. Il est roué aux arcanes bancaires et juridiques des deux pays.

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